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Chronique Ciné - Wonder Woman
Cinéma

12 juin 2017
Chronique Ciné - Wonder Woman

Cinéma

Par Freddy de la boutique TPMG

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Bon sang mais que s’est-il passé chez DC Comics pour laisser sortir un film aussi lumineux, coloré, plein d’espoir, d’amour, de naïveté, de bons sentiments…

Wonder Woman débarque pour son premier film solo. Introduit dans Batman V Superman, Gal Gadot reprends le rôle et s’en imprègne jusqu’à ne faire plus qu’un avec le personnage.

 

Situant son intrigue en pleine guerre mondiale, Patty Jenkins, réalisatrice, offre à l’héroïne un traitement et une consistance digne du Batman de Nolan. Wonder Woman est LE film qui redonne la ‘’hype’’ pour Justice League. Fini le syndrome du super héros torturé au costume dont les couleurs semblent passées, les idéaux bouleversés, et le sourire effacé. Ici tout n’est que couleur, espoir, naïveté, et détermination. 

Sans apriori aucun, je dois avouer que j’avais quand même peur de retrouver un film de super héros faisant la part belle à la femme, et mettant l’homme en arrière-plan pour pouvoir prôner la toute-puissance du beau sexe. (Ghostbuster 2016 si tu me lis…). Mais rien de tout  cela ! Le film est même étonnement égalitaire en ce qui concerne homme et femme. Mieux que cela, tout est tellement bien écrit, que chaque personnage apprend d’un autre et ils se complètent entre eux.  Bref une belle réussite à ce niveau-là qui ne se voit que trop rarement dans le cinéma de notre époque…

Pour revenir sur le film en lui-même, 3 actes sont à découvrir. Un premier sur Themyscira, ‘’homeland’’ de Diana, visuellement époustouflant. Un second acte relativement court en Angleterre, avant de se retrouver sur le front de la guerre. La réalisatrice Patty Jenkins à déclarer avoir grandement été inspirée  par le Superman de Richard Donner de 1978 (dont je suis moi-même l’un des plus grands admirateurs). Force est de constater qu’effectivement, la structure narrative et les différente scènes de Londres ne sont pas sans rappeler, voir rendre hommage au premier film de super-héros sur grand écran.

 L’alchimie entre les différents membres du casting fonctionne à merveille et l’humour est très bien placé sans jamais sembler lourd ou forcé. La relation entre Wonder Woman et Steve Rogers… pardon Steve Trevor (Chris Pine, toujours parfait) est extrêmement bien entretenue. Le film se permet même une scène très légère dans un village français écrite spécialement pour faire avancer leur histoire. Rareté dans un film de ce calibre. Certains reprocheront probablement certaines scènes pouvant paraitre longues mais le développement des personnages ne s’en trouve que plus travaillé. Idem en ce qui concerne bon nombre de « slow motion » durant les combats. Certains en trouveront trop mais personnellement je préfère y voir des plans tellement soignés qu’ils pourraient chacun être une couverture de Comics.

Si je devais vraiment trouver un point négatif à ce film ce serait de dire qu’il ne nous prépare pas au combat final. On nous présente une super héroïne dans un contexte réaliste pendant 2 heures pour finalement nous sortir de cette réalité sur la dernière demi-heure. Qu’à cela ne tienne, le film, tellement épique, nous transporte de bout en bout. Seule la dernière image me gênera légèrement mais ce sera à vous de vous faire une idée !

Cela fait 1 an que je disais que ce Wonder Woman serait le « Captain America » de DC Comics. Le Cap étant mon perso Marvel préféré, vous ne pourrez, comme moi, pas passer à côté des similitudes entre les deux films, mais même si j’ai beaucoup d’affection pour le Super Soldat, Wonder Woman vient de lui mettre la piquette ^^.

Pour ma part je dois avouer que je n’ai pas ressenti autant d’excitation et de jubilation devant un film depuis Kingsman, jusqu’à cette scène de tranchée ou Wonder Woman se révèle… meilleure scène de film de super héros. DC et Marvel confondus !!! J’en ai des frissons rien qu’en y repensant…

Je vous laisserai bien entendu le plaisir de découvrir tout ça sur grand écran, comme il se doit ! (Avec vos oreilles grandes ouvertes pour profiter de la B.O. qui demeure exceptionnelle)

N’hésitez pas à laisser en commentaires, sur le Facebook de J’aime Bourg ou sur la page du magasin Touche pas à mon Geek, vos avis sur le film ! Sans spoiler s’il vous plait. 

Je vous retrouve très vite pour une prochaine chronique !

Freddy

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